Lettre du 18 novembre 2021
Au sommaire de cette lettre
- Synthèse de notre dernier cours : « Sèche tes larmes… »
- Tattvabodha : présentation et horaire dès janvier 2022
- Cercle de chant à Antigone le samedi 27 novembre
- Festival du cinéma indien à Montpellier les 25, 27 et 28 novembre
- Informations pratiques et conseils pour les cours sur la Bhagavad-gītā
Sèche tes larmes…
Pour nous aider à surmonter le chagrin et la confusion qui dans certaines situations s’emparent de nous, Śrī Kṛṣṇa évoque au verset 2.25 ce qui est non manifesté, ineffable, immuable. La connaissance de « cela » élimine toute possibilité de tristesse.
D’ailleurs, lit-on aux versets 26 et 27, quand bien même cela ne serait pas notre nature réelle, quand bien même le monde serait-il uniquement matériel, il serait déraisonnable de plonger dans le désespoir, car tout serait impermanent.
Pourtant, les matérialistes ne sont pas exempt·e·s d’affliction. Reconnaître l’impermanence ne suffit pas à nous consoler complètement. Les objets de nos perceptions émergent du non manifesté et se résolvent dans le non manifesté – sachant cela, et connaissant la nature de l’infini des possibles (ce qui n’est pas manifesté), alors, nous demande Śrī Kṛṣṇa au verset 28, quel chagrin peut exister ?
Mais il n’est peut-être pas surprenant que cet enseignement ne porte pas encore ses fruits, car rare est la personne qui connaît « cela », qui en parle et qui l’entend ; car même après l’avoir étudié, personne ne connait cela !
Ce verset 29 souligne l’aspect extraordinaire de la réalisation de soi et la rareté de l’enseignement qui y mène ; il évoque également l’aspect extrêmement subtil de cette connaissance sans objet – qui croit le connaître ne le connaît pas ; pour les sages, « cela » est à la fois connu et inconnu (Kenopaniṣad 2.2 et 3).
Cela est présent éternellement en tout être – n’aie donc point de chagrin.
Lors de notre prochaine séance, nous ouvrirons le cours avec vos réflexions sur le contenu du cours précédent. Je vous invite donc à relire le chapitre 2, verset 25 et suivants.
Pour la suite de nos ateliers, je vous propose également de réfléchir en amont à la notion de devoir dans notre société et dans votre propre vie :
Est-ce un sujet important ? Pourquoi ?
Quel type de problématique rencontrons-nous ?
Quels liens peut-il y avoir entre notre vie spirituelle et notre « devoir » dans le monde ?
J’ai hâte d’entendre vos réflexions sur le sujet !
Tattvabodha
Penser l’univers selon les concepts védiques
Comme promis dans le flyer de Bhūgītā, nous allons commencer à étudier Tattvabodha (« La connaissance de la réalité ») dès janvier 2022.
Ce manuel explique les notions fondamentales du védanta de manière structurée. Cela nous permettra de mieux comprendre la Bhagavad-gītā (dont les cours continueront en parallèle) et d’aborder ensuite des textes plus avancés, comme les œuvres de Śrī Rāmana Mahāṛṣi et les upaniṣads.
Nous aborderons entre autres des sujets comme :
- les critères pour réussir ce qu’on entreprend en général et avancer dans la connaissance de soi en particulier,
- les différentes réalités dont nous faisons l’expérience au quotidien avec nos trois corps, nos cinq enveloppes et les trois états de conscience,
- les outils de perception et d’action qui construisent notre perception du monde et leurs liens avec les cinq éléments et les trois composants fondamentaux de la création (guṇas),
- encore et toujours, la véritable nature du soi et de l’univers.
Ces cours seront accessibles uniquement aux personnes qui peuvent s’engager à une certaine assiduité, en complément ou non des cours sur la Bhagavad-gītā. La question financière ne devant pas être un obstacle, nous en parlerons dans un second temps.
Les cours auront lieu au Centre Prasada, 112 avenue du Pont Junvénal, près de la piscine d’Antigone. Les horaires envisagés pour le moment sont :
– le jeudi de 14h30 à 15h30,
– le vendredi de 14h à 15h, ou
– le lundi de 11h à 12h.
Un deuxième horaire pourra être proposé le samedi ou le dimanche et/ou en distanciel.
Si ce cours vous intéresse et que vous pouvez vous engager à venir régulièrement, je vous invite à indiquer rapidement vos disponibilités ici ou par e-mail.
Cercle de chant le samedi 27 novembre
À la demande de plusieurs personnes, un cercle de chant est organisé le samedi 27 novembre à 18h30 à l’ADRA, 6 Place du Nombre d’Or à Antigone.
Si le cœur vous en dit (et j’espère que c’est le cas), vous pourrez proposer des bhajans, kirtans et autres chants dévotionnels. N’hésitez pas à apporter vos instruments de musique et percussions !
Nous cherchons d’ailleurs un harmonium…
Le cercle est ouvert à toustes, participation libre (pas de montant suggéré).
N’hésitez pas à diffuser cette information. Si vous le souhaitez, vous pouvez vous inscrire et partager l’événement sur Facebook et Meetup.
Cinéma indien à Montpellier les 25-27-28 novembre
Retrouvez le programme sur le site de l’association montpelliéraine So Bollywood. Réservations ici ou par e-mail auprès de notre ami Ravi.
À très vite 🙂
Sophie
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